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Le parti politique municipal d'Union Montréal a été créé en 2001. Son chef, Gérald Tremblay, est depuis novembre 2001 le maire de la Ville de Montréal. Depuis 10 ans, les élus d’Union Montréal travaillent à revitaliser et à innover la ville de Montréal en collaborant à de nombreux projets qui sont la fierté de notre ville et qui seront sources d’inspiration pour les générations futures.

mardi 28 février 2012

L’occupation et la vitalité des territoires : une question de santé

L’aménagement d’un territoire se trouve à la base de son dynamisme. Malheureusement, les pratiques d’urbanisme qui ont dominé au cours des dernières décennies se sont avérées nocives pour la santé de la population. La dépendance grandissante de l’Homme face à l’automobile ainsi que la facilité d’accès à la nourriture de type « fast food » au détriment des aliments sains, comme les fruits et les légumes frais, sont des exemples des mauvaises habitudes qu’ont engendré ces méthodes d’urbanisme.

La Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids) s’intéresse particulièrement à cet enjeu. Elle a d’ailleurs produit un mémoire portant sur le projet de loi pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires qui fait l’objet d’une consultation par le ministère des Affaires Municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT).

Ce projet de loi encadre la Stratégie Nos territoires : Y habiter et en vivre!, qui a comme objectif « d’assurer le développement de territoires riches de leur diversité et de leur patrimoine, forts de l’engagement des collectivités dans leur milieu de vie, lesquelles façonnent ensemble un Québec dynamique, prospère et ouvert sur le monde »[1].

Or, comme le mentionnait la Coalition Poids lors de son allocution en commission parlementaire du 30 janvier dernier, la santé de la population et la vitalité des territoires québécois sont deux préoccupations qui ne devraient pas être considérées indépendamment l’une de l’autre. Le principe de développement durable, intimement lié à la notion de santé de la population, est précisément à la base de cette stratégie adoptée par le MAMROT. 

En effet, pour assurer la vitalité d’un territoire, c’est-à-dire pour qu’il atteigne son potentiel de développement maximal, il est essentiel que sa population soit en santé. Non seulement une population saine est-elle plus productive sur le plan économique et social, mais elle engendre aussi de moindres coûts de santé et moins de pertes en productivité[2],[3].

Il est donc nécessaire de repenser l’aménagement du territoire et de profiter d’une plateforme telle que la Stratégie mentionnée ci-haut pour assurer l’occupation et la vitalité du territoire et pour fournir à la population québécoise des environnements qui favorisent l’activité physique et la saine alimentation.  Plusieurs mesures comme la densification des villes et banlieues, la construction de quartiers mixtes où la population a accès à de nombreux services à distance de marche, le développement du transport en commun et de réseaux sécuritaires de pistes cyclables ainsi que la conservation de nos précieuses zones agricoles sont quelques exemples d’actions qui peuvent être entreprises pour favoriser l’adoption de saines habitudes de vie. Ainsi, non seulement nous améliorerons la santé de la population, mais nous assurerons aussi la vitalité et le développement durable de l’ensemble des municipalités québécoises.

Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids)


[1] Ministère des Affaires Municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (2011). Stratégie pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2011-2016. Consulté le 21 février 2012 à http://www.mamrot.gouv.qc.ca/pub/occupation_territoire/strategie_occupation.pdf
[2] Behan DF. et SH. Cox (2010). Obesity and its Relation to Mortality and Morbidity Costs. Society of Actuaries. Consulté le 22 décembre 2011 à l’adresse http://www.soa.org/files/pdf/research-2011-obesity-relation-mortality.pdf.
[3] Organisation Internationale du Travail (2005). Alimentation décente au travail : gains de productivité et amélioration du bien-être des travailleurs. Genève.

mardi 21 février 2012

Bâtir un Québec sans suicide

« Nous voulons bâtir un Québec sans exclusion.
Un Québec sans intimidation.
Bâtir un Québec où l’on puisse être gai, lesbienne ou bisexuel.
Bâtir un Québec où chaque enfant ait la chance de grandir avec ses parents.
Un Québec où tu as ta place, à part entière.
Nous voulons bâtir un Québec avec toi, parce qu’ici, on tient à chacun.
Parce que sans toi, ce n’est pas le Québec. »

   Bruno Marchand, directeur général 
de l’Association québécoise de prévention du suicide

Alors que vient de s’achever la 22e Semaine nationale de prévention du suicide, l’Association québécoise de prévention du suicide dresse un bilan positif de l’événement, à l'occasion duquel les messages de prévention ont connu une diffusion majeure à travers le Québec.

L’Association québécoise de prévention du suicide constate un engagement citoyen fort ainsi qu'une mobilisation importante de nombreux organismes. Aujourd’hui, la conscience citoyenne est en effet plus grande que jamais : le suicide, que l’on envisageait à tort par le passé comme un choix personnel, est maintenant considéré comme une absence de choix. Des milliers de personnes partagent désormais la conviction que le suicide n’est pas une option, pas une solution à la souffrance.

Cependant le Québec déplore encore chaque jour la perte de trois des siens. La conscience citoyenne est forte, mais elle n’est pas suffisante. Il faut un engagement collectif, de tous les milieux. Les collectivités dans lesquelles vivent les personnes, les milieux qui les accueillent à court, moyen ou long terme peuvent jouer un rôle pour prévenir ces décès. Elles portent notamment la responsabilité d’offrir une place à chacune des personnes présentes en leurs murs. Lorsqu’un milieu décide de faire de la prévention du suicide une priorité, les résultats sont au rendez-vous.


Alors que se tourne la page de l'édition 2012 de la Semaine de prévention du suicide, l’Association québécoise de prévention du suicide veut maintenir cette préoccupation et renforcer la mobilisation des citoyens et des milieux. Ainsi, tout au long de l'année, des capsules vidéo présentant des témoignages de personnalités publiques et de citoyens seront diffusées à un rythme hebdomadaire sur www.ajoutermavoix.com. Chacun est invité à les visionner et à devenir acteur de leur diffusion dans son milieu.

Continuons aussi à faire connaître et signer la déclarationde solidarité Ajouter ma voix pour que nous soyons de plus en plus nombreux à refuser que le suicide soit une option.





mardi 14 février 2012

Vivre sans violence

La violence chez les jeunes, nous la voyons aux nouvelles, dans nos quartiers et dans les écoles : les gestes d’intimidation, le racisme, la violence familiale et celle des gangs de rue sont des sujets très préoccupants dans notre société. Trop souvent, les auteurs de violence juvénile sont eux-mêmes des jeunes qui ont appris par l’exemple comment intimider et se servir de la violence pour communiquer leur point de vue.

En 1993, une Montréalaise, Twinkle Rudberg, a fondé le Projet LOVE - Vivre sans violence pour aider les jeunes victimes, témoins et agresseurs de violence. Cet organisme a vu le jour après que son mari ait été victime d’un acte de violence gratuite commis par un jeune garçon de 14 ans. Madame Rudberg a réalisé que le jeune qui avait tué son mari était lui-même une victime de la violence. Elle a eu l’inspiration d’agir pour aider les jeunes aux prises avec la violence dans leur vie en fondant le Projet LOVE.
Par le biais de programmes d’Arts-médias (ateliers de photographies, de journalisme et d’écriture), de vidéos et de programmes de Leadership (créant des jeunes ambassadeurs de non-violence), les jeunes participants de LOVE acquièrent des habiletés de communication afin de documenter leur mal, de trouver leur voix et de s’exprimer sur leur vécu en lien avec la violence. Chez LOVE, ils sont guidés pour comprendre ce phénomène et pour le transformer en actions et gestes constructifs et créatifs. C’est un processus libérateur qui offre aux jeunes l’opportunité de développer leur estime de soi et, un sens, leur courage, deux traits humains essentiels quant au développement d’un rôle prometteur dans notre société.

Par le biais de programmes de Leadership (présentations scolaires, tournées dans les écoles secondaires, présence à des événements et des activités variés et à la Journée internationale de la Paix), les jeunes Leaders de LOVE répandent leur message de non-violence à d’autres jeunes.

Les programmes de LOVE Québec sont présentement offerts dans 15 écoles montréalaises. Ces programmes ont lieu dans les écoles pendant les heures de classe ainsi qu'après l’école, au bureau de LOVE et dans certains centres communautaires. Plus de 800 jeunes sont présentement inscrits dans les programmes de LOVE.

Pour plus d'informations sur LOVE Québec visitez : www.brisezlecycle.ca ou www.facebook.com/LOVEquebec


Citations des jeunes :

À LOVE, j’ai appris à faire confiance aux autres et à ne pas penser que je suis responsable de certains événements du passé. J’ai compris que dans mon entourage, il y a des personnes qui sont là pour moi.
Éric, 15 ans

LOVE est une des choses qui compte le plus pour moi et c’est un outil qui m’aide à aller plus loin et à rester sur le droit chemin.
Maïssa, 16 ans
 
La photographie m’a permis de constater que ce que je faisais avait de la valeur : mes photos et mes écrits étaient publiés dans le journal ou exposés dans des lieux publics.
Béa, 16 ans

D’être à LOVE, ça m’a permis d’en apprendre bien plus sur moi que je ne l’aurais cru. Ça m’a permis d’apprendre à écouter les autres ; ne pas les juger et rester ouverte. Ça m’a appris de m’ouvrir et ça, je l’apprécie pleinement.
Dan, 17 ans


Olivier Tsai
Directeur général
Executive director


LOVE Québec
460 rue Saint-Paul est, bureau 204
Montréal, Québec
H2Y 3V1
www.vivresansviolence.org
www.leaveoutviolence.org






mercredi 8 février 2012

Logotype-moi

Le 19 janvier dernier, nous apprenions que le Québec venait de créer une nouvelle certification verte, Recyc-Eco, permettant d’identifier les produits issus de matériaux recyclés1. Cette nouvelle a du ravir grand nombre de consommateurs… et de producteurs ! Tout le monde devra maintenant suivre des règles précises qui permettront à chacun de faire un choix raisonné. Pourtant, s’il est maintenant impossible de tricher, il peut paraître complexe de comprendre toutes les déclinaisons des écolabels aujourd’hui présentes sur le marché.

En effet, alors qu’ils représentent le moyen le plus efficace pour nous, consommateurs, de nous assurer de l’authenticité des produits verts que nous consommons2, il est primordial que nous les connaissions. Ce n’est qu’à cette condition que ces certifications auront une influence positive sur notre comportement3.

Voici quelques informations qui pourraient vous aider à y voir plus clair. Concrètement, nous pouvons distinguer trois types de certifications classées en fonction de la source émettrice4.
Niveau de certification
Source
Caractéristiques
1
Producteur
En fonction d’attributs choisis par le producteur lui-même
2
Association de commerces ayant des intérêts économiques liés au producteur
En fonction de critères choisis par la source
3
Entités indépendantes
Règlementations uniformisées en fonction de critères prédéfinis

À la lecture de ce tableau, nous remarquons que seule la dernière catégorie est régie par des critères prédéfinis5. C’est ici que se classe Recyc-Eco, tout comme Energy Star d’ailleurs. Pour les deux premiers niveaux de certification, il est important de rester vigilant. Le cadre normatif actuel au Canada est encore très souple. Par exemple, le terme Fairtrade n’est pas une appellation contrôlée, c’est-à-dire qu’aucune loi ne régit son utilisation6. En résumé, soyez attentifs. Rien de vaut une bonne lecture des étiquettes! Et sachez qu’une certification indépendante (niveau 3) n’est pas forcément synonyme d’un prix plus élevé7.

Élodie Palluet
M.Sc Marketing
HEC Montréal


Bibliographie

1 Novae, le 19 janvier 2012, Une certification pour les produits recyclés. Consulté le 19 janvier 2012 sur NOVAE.ca : http://novae.ca/actualites/2012-01/une-certification-pour-les-produits-recycl%C3%A9s    
2 Serecon Management Consulting Inc. (2005). Canadian Food Trends To 2020, Long Range Consumer Outlook. Edmonton: Agriculture And Agri-Food Canada.
 3 Sammer, K., & Wüstenhagen, R. (2006). The Influence of Eco-labelling on Consumer Behaviour, Results of a Discrete Choice Analysis for Washing Machine. Business Strategy and the Environment , 15, pp. 185-199.
4 Cabarle, B., Hrubes, R. J., Eliot, C., & Synott, T. (1995). Certification Accreditation: the Need for Credible Claims. Journal of Forestry , 93, pp. 12-16.
5 Conners, B. S. (2002). The Influence of Environmental Certification and Involvement on Advertising Effectiveness in an Elaboration Likelihood Model Framework. Mississippi University.
6 Aude-Puskas, G. (2010). L'éthique derrière l'étiquette. Équiterre.

7 Bergeron, E., Deschênes, J., Legoux, R., le 19 décembre 2011, Acheter vert sans y perdre au change. Consulté le 19 janvier 2012 sur LaPresse.ca : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/commerce-de-detail/201112/19/01-4479180-acheter-vert-sans-y-perdre-au-change.php










jeudi 2 février 2012

Dans un quartier près de chez vous

Le programme éco-quartier existe depuis 1995 à Montréal. Il est supporté par divers organismes communautaires répartis sur tout le territoire de l’île. À Saint-Laurent, il existe depuis 2004 et c’est l'organisme communautaire Centre de Recherche et d'Action pour le Bien-être en Environnement (C.R.A.B.E.) qui en a la charge.

Notre but est de sensibiliser les citoyens de Saint-Laurent aux enjeux environnementaux, et en particulier sur les thèmes suivants :
  •           la gestion des matières résiduelles;
  •           la gestion de l’eau et la qualité de l’air;
  •           l’écologie urbaine;
  •           la propreté des quartiers.

Pour remplir notre mission, nous organisons et réalisons diverses activités :
  •            Ateliers, animations et formations;
  •           Accompagnement d’acteurs divers dans la réalisation de leurs projets environnementaux;
  •           Activités de verdissement;
  •           Activités de nettoyage et d’embellissement;
  •          Sorties éducatives;
  •           Kiosques de sensibilisation;
  •          Soutien au recyclage dans les immeubles.

Dans nos locaux de la rue de l’Église, nous fournissons également renseignements et conseils relatifs à l'environnement, ainsi que des dépliants et des brochures explicatives.

Enfin, nous récupérons les petits appareils électroniques usagés, les piles, les batteries, les CD, les bouchons de liège et de plastique et les cartouches d’encre (pour plus d’information, nous contacter).

Si vous souhaitez vous informer, vous impliquer en rejoignant notre équipe de bénévoles, recevoir de l’aide dans vos projets… contactez-nous !

Courriel : info@eqsl.ca
Téléphone : (514) 744-8333
Site web : www.eqsl.ca