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Le parti politique municipal d'Union Montréal a été créé en 2001. Son chef, Gérald Tremblay, est depuis novembre 2001 le maire de la Ville de Montréal. Depuis 10 ans, les élus d’Union Montréal travaillent à revitaliser et à innover la ville de Montréal en collaborant à de nombreux projets qui sont la fierté de notre ville et qui seront sources d’inspiration pour les générations futures.

mardi 24 avril 2012

Verdir la ville


Situé dans le quartier Centre-sud de Montréal, Sentier Urbain est un organisme à but non lucratif dont la mission est de susciter l'engagement de la collectivité dans l'action pour le verdissement social depuis prés de 20 ans. Nos projets s'étendent dans plusieurs arrondissements de Montréal. Les différents programmes mis en œuvre par l'organisme sont l'éducation environnementale, le verdissement et l'insertion socioprofessionnelle.

D'une part le Circuit Jardins de Sentier Urbain est un ensemble de terrains vacants présentant des problématiques sociales importantes qui sont transformés en des lieux re-naturalisés et accessibles à la population dans le but de sensibiliser les citoyens à la lutte contre les îlots de chaleur urbains. D'autre part, le volet École de la forêt consiste à un ensemble d'animations qui sont donnés gratuitement aux enfants des écoles, des CPE et des camps de jours ainsi qu'aux visiteurs dans les différents jardins.

Par ailleurs, la stratégie de verdissement de Sentier Urbain consiste en une intervention éco systémique afin de préserver et augmenter la végétation en ville tout en contribuant à la diminution du phénomène des îlots de chaleur urbains, à améliorer la qualité de vie de la population ainsi qu'à favoriser la biodiversité urbaine.

Enfin, grâce au programme fédéral Connexion Compétences, l'organisme accueille annuellement des groupes de jeunes au sein de l'organisme afin de les insérer dans nos activités de verdissement et de naturalisation (horticulture et co-animation).

N'hésitez pas à consulter le site internet www.sentierurbain.org pour obtenir plus d'informations sur les services et les réalisations de Sentier Urbain.
















1710, rue Beaudry, local 3.10, Montréal, QC H2L 3E7  
Téléphone : (514) 521-9292 • Télécopieur : (514) 524-0222

info@sentierurbain.org • www.sentierurbain.org






mardi 10 avril 2012

Existe-t-il un profil type d’entrepreneur ?



Bon dernier à l’échelle nationale, le Québec a lancé dernièrement sa stratégie[1] qui vise à stimuler la création et la croissance d’entreprises. Le gouvernement s’est ainsi fixé diverses cibles tels que l’amélioration du taux de survie après un an, l’augmentation du taux de réussite des transmissions d’entreprises ou encore l’accroissement de l’intention d’entreprendre.

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, encore faut-il savoir ce qu’est un entrepreneur, et plus encore, ce qu’est un entrepreneur en devenir.

Schumpeter associe l’entrepreneur à l’innovation : celui-ci découvrant de nouvelles opportunités d’affaires, contribue à créer de nouveaux pans de l’industrie et, ce faisant, à en faire disparaitre de plus anciens. Dans les années 1960 se développent par ailleurs des recherches sur le comportement entrepreneurial et les traits psychologiques qui lui sont associés. Ces approches se basent sur l’hypothèse que l’entrepreneur a une personnalité particulière. Il aurait, en effet, une faible aversion au risque, de l’ambition, un optimisme démesuré, un désir d’autonomie, et de pouvoir ainsi qu’un grand besoin de réalisation. Pour autant, ces analyses ont donné des résultats équivoques ne permettant pas d’établir un profil psychologique type de l’entrepreneur.

Dans la pratique, on constate effectivement qu’il existe une multitude d’entrepreneurs et de parcours les ayant amené à le devenir. On opposera par exemple «l’artisan», relativement peu éduqué mais disposant d’une haute compétence technique à «l’opportuniste»[2][3],  ayant un niveau de scolarisation élevée et aux expériences de travail nombreuses. Et même au sein de ces deux grandes lignes, nous pouvons distinguer de nombreuses nuances. Une étude portant sur les diplômés d’HEC Montréal[4], démontre bien qu’à chaque entrepreneur correspond une appréhension de l’entrepreneuriat différente.

Dans ce sens, il devient difficile d’établir un unique portrait, l’entrepreneuriat permettant justement d’exprimer des individualités.



Amélie Fléchet, M.Sc
Conseillère en gestion et financement




[1] Ministère du Développement Économique (2012), Innovation et Exportation, Stratégie Québécoise de l’entrepreneuriat
[2] Fayolle, A., (2003) Identifier les parcours et les logiques qui conduisent à l’acte d’entreprendre, dans Le métier de créateur d’entreprise, Paris : Éditions d’Organisations, p 53-89.
[3] Filion, L-J, (2000) Six types de propriétaires-dirigeants de PME, Organisations & Territoires, Vol. 9, No. 1, p. 5-16.
[4] Fléchet, A. &Robert, J. (2011), Construire l’avenir : portraits d’entrepreneurs québécois, Les Éditions JFD.

lundi 2 avril 2012

Éthique d’un jour


Ça y est, les professionnels en développement durable du Québec ont leur code d’éthique. Cet outil concret vise à les aiguiller dans la pratique de leur profession. Concrètement, cinq piliers sont énoncés : le respect, l’honnêteté, la solidarité, l’exemplarité et la volonté d’amélioration continue1. Ces grands termes humanistes m’ont ramenée à une vieille question : qu’est-ce que l’éthique ?

L’importance de l’éthique s’est développée au début des années 2000. Concrètement, ce terme n’est autre que la conjonction du développement humain et des valeurs qui les fondent, à savoir la morale. Elle doit permettre l’amélioration d’une situation (dans le cas présent, commerciale) en s’appuyant sur les valeurs sociétales et populaires2.

Il est intéressant de noter que cette volonté citoyenne à repenser l’avenir survient suite à une déception du changement de siècle. Nous recherchons alors l’authenticité en recyclant les codes du passé. Plusieurs entreprises ont d’ailleurs suivi cette tendance. Dans l’industrie automobile, Chrysler avec le PT Cruiser, reprend l’image de la voiture familiale des années 50-60 (pour les intéressés, C.Rapaille pourrait vous plaire).


1. PT Cruiser de Chrysler

De son côté, Volkswagen  actualise la légendaire Coccinelle en sortant la New Beetle.


2. Comparaison de la Coccinelle et  New Beetle

Aujourd’hui, des professionnels ont trouvé nécessaire de matérialiser l’éthique via ce code. Pourquoi ? Tout simplement car utiliser l’éthique comme outil, c’est inévitablement être confronté à des conflits décisionnels. En ayant pour base la morale, elle devient facilement une religion adaptable selon nos perceptions, nos envies ou encore une situation. En d’autres termes, soyons éthiques quand cela nous arrange. L’Association des Professionnels en Développement Durable (APRODD), en posant ces cinq piliers, ne révolutionne pas le marché, mais vise à harmoniser les pratiques. Chose oh ! combien nécessaire. Reste à savoir si nous, praticiens, arriverons enfin, à rester éthiques, contre vents et marées. Ethique d’un jour, éthique toujours ? À méditer…

Élodie Palluet

Consultante Marketing
M.Sc Marketing, HEC Montréal



2 Gicquel, Y. (2007), Le Marketing Ethique,  Les Génis des Glaciers Editeur.
3 Photo PT Cruiser de Chrysler (consultée le 30 avril 2012), http://ow.ly/a25RI
4 Photo de la comparaison entre la Coccinelle et la New Beetle (consultée le 30 mars 2012), http://ow.ly/a25UO