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Le parti politique municipal d'Union Montréal a été créé en 2001. Son chef, Gérald Tremblay, est depuis novembre 2001 le maire de la Ville de Montréal. Depuis 10 ans, les élus d’Union Montréal travaillent à revitaliser et à innover la ville de Montréal en collaborant à de nombreux projets qui sont la fierté de notre ville et qui seront sources d’inspiration pour les générations futures.

mercredi 16 novembre 2011

L’environnement bâti : un outil créateur de santé

Sans qu’on ne le réalise vraiment, l’environnement dans lequel nous vivons a un impact important sur notre santé. Prenons, par exemple, la pratique de la marche et du vélo. Le développement « moderne » des villes est centré sur l’utilisation de l’automobile, ce qui rend les modes de transport actifs moins accessibles et moins sécuritaires.

Au Québec, en 2006, dix piétons étaient blessés chaque jour en moyenne, dont la moitié à Montréal[1]. Or, la sécurité est un facteur influençant fortement la décision de marcher ou de prendre son vélo pour se déplacer. C’est d’ailleurs la principale raison expliquant que la proportion d’enfants québécois qui marchent pour aller à l’école est passée de 80 % en 1971[2] à 30 % en 2008[3].

Les territoires très étalés, l’absence de trottoir ou de piste cyclable ainsi que les quartiers résidentiels isolés des zones commerciales engendrent une dépendance à l’automobile et, du même coup, un mode de vie sédentaire qui contribue à l’augmentation de l’obésité et à la détérioration de la santé. En effet, dans les secteurs où plus de 95 % des gens vont en voiture au travail, 54 % de la population affiche un excès de poids[4].

De plus, aussi étrange que cela puisse paraître, notre milieu de vie a également un impact sur ce que l’on mange. Par exemple, la forte présence de commerces de restauration rapide est associée à une plus grande consommation d’aliments à faible valeur nutritive. Ainsi, un restaurant rapide dans un rayon de 150 mètres autour d’une école engendrerait une hausse de 5,2 % du taux d’obésité chez les jeunes fréquentant cette école[5].

Bien sûr, les habitudes de vie sont en partie la responsabilité des individus. Par contre, nombreux sont ceux qui savent qu’il faut bien manger et bouger davantage, mais qui n’arrivent pas réellement à le faire. Pourquoi? Plusieurs réponses se retrouvent dans les possibilités que leur offre leur milieu de vie.

En effet, en modifiant l’environnement dans lequel la population évolue, on influence non seulement la qualité de l’air et de l’eau, mais on peut également rendre plus faciles et plus accessibles les choix santé. Voilà pourquoi, avant de recommander à tous de bien manger et de bouger d’avantage, faudrait-il se demander s’ils en ont vraiment l’opportunité!


 
Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids)




[1]Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (2006). Mémoire de la Direction de santé publique sur la Charte du piéton. Montréal : Direction de santé publique de Montréal.
[2]Association canadienne des loisirs et des parcs (1997). The Benefits Catalogue. Ottawa.
[3] Université de Montréal. 70 % des écoliers ne marchent pas pour se rendre à l’école. Nouvelle@UdeM: 3 décembre 2008
[4] Direction de la santé publique de Montréal. Le transport urbain, une question de santé. Rapport annuel 2006 sur la santé de la population montréalaise. Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Québec : 2006
[5] Currie, J., Della Vigna, S., Moretti, E., Pahtania, V. (2009). The Effect of Fast Food Restaurants
on Obesity, National Bureau of Economic Research – NBER, working paper #4721.

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